Les élèves de l’école Michelet ont rejoint ceux des écoles Alain (et 4 élèves de l’IME LES Elfes) Diderot et Raspail dans le dispositif Orchestre à l’école.
Depuis la rentrée de septembre 2022, le programme Orchestre à l’école, déjà en place depuis plus d’une dizaine d’années dans les écoles Alain (plus UEE des Elfes) Diderot et Raspail, s’est élargi à l’école Michelet, dans le cadre du label Cité éducative. Pour montrer les progrès qu’ils ont réalisés en six mois, les 92 enfants de CE2, de CM1 et 4 de l’IME les Elfes ont organisé un petit concert dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Tours, à l’occasion de la cérémonie de remise officielle de leurs instruments.
Dans le cadre d’Orchestre à l’école, les instruments sont fournis gratuitement aux élèves. Car, si le programme est porté et financé en partie par les ministères de l’Éducation nationale et de la Culture, c’est la Ville de Tours qui prend en charge 50 % du prix des instruments et de leur entretien pour les trois premières écoles, ainsi que les personnels du conservatoire, qui viennent deux heures par semaine dans les classes. Pour l’école Michelet, les financements sont portés par la Cité éducative et c’est l’école Jazz à Tours qui intervient auprès des élèves.
De gros progrès en seulement six mois
« Ces élèves peuvent apprendre à jouer de la musique, mais leurs enseignants aussi, souligne Franck Gagnaire, adjoint délégué à l’éducation. Pendant deux ou trois ans, jusqu’à la fin de l’école primaire, la classe devient un véritable orchestre. »
L’intégration de l’école Michelet dans ce dispositif « fait partie de notre projet éducatif, poursuit Franck Gagnaire. L’objectif est de faire de la Ville un acteur de l’éducation à Tours. Notre rôle ne s’arrête pas à la construction des écoles ou à la réparation des murs. »
Il ajoute que ces initiatives « contribuent à l’égalité des chances, en stimulant les compétences des élèves grâce à la pédagogie du détour ». Christophe Dupin, l’adjoint chargé de la culture, espère de son côté « qu’au mois de juin, lors des inscriptions au conservatoire, ces élèves oseront s’y inscrire », après avoir eu un avant-goût de la pratique musicale.
« Ils sont toujours enthousiastes »
Pour Élisabeth Bourg, qui coordonne l’éducation artistique et culturelle au conservatoire, « les élèves progressent vite, alors qu’ils n’ont que deux répétitions par semaine ». Devant plus d’une centaine de parents, ils n’ont pas montré d’appréhension particulière. « Ils sont toujours enthousiastes à l’idée d’apprendre et l’aspect collectif aide aussi. Cela rejaillit aussi sur leur travail en classe, notamment grâce à l’investissement de leurs enseignants », ajoute-t-elle.